Faire face au monde

L’imaginaire et le jeu, un terrain d’entraînement

Découvrir ce dont on est capable

Nous souhaitons que nos séjours permettent aux enfants de prendre confiance en eux à travers une prise de risque maîtrisée. On n’apprend pas à courir sans prendre le risque de tomber. Tout comme on n’apprend pas à parler en public sans prendre le risque d’être embarrassé. Ou encore on n’apprend pas à dessiner sans prendre le risque de rater son dessin.

Nous mettrons en place des situations dans lesquelles les enfants peuvent prendre ces risques sans conséquences négatives durables.

Affronter un super-méchant au sein d’une mission secrète, cela demande du courage, de la détermination, de l’ingéniosité, bien plus que des super-pouvoirs. Et les forces que l’on découvre dans ces moments là peuvent aussi servir dans le monde ordinaire de la vie de tous les jours.

L’imaginaire, une métaphore du monde réel

Pour faire face au monde, il faut le comprendre. Les livres, les histoires, et les œuvres de fiction en général sont une importante clef de compréhension du monde. Nous pensons que la valeur de l’imaginaire comme outil pédagogique est sous-estimée par beaucoup… Qui le voient soit comme un simple outil d’amusement, soit comme une simple fioriture à ajouter sur une activité. Nous voulons que l‘imaginaire soit au cœur de nos séjours et soit pris au sérieux par les adultes. Et pas seulement par les enfants.

Le monde, c’est aussi les autres

Ses pairs

L’apprentissage du vivre-ensemble est une part importante de la vie de chaque enfant, à l’école, en famille, et dans les séjours de vacances. 

Nous souhaitons développer un cadre dans lequel chacun peut trouver sa place :

  • d’une part la souplesse de l’équipe éducative permet de s’adapter aux besoins individuels de chaque enfant. Dans le respect des différences et de la diversité.
  • d’autre part les limites posées par le respect des autres sont reconnues ouvertement.

Une attention particulière est apportée à la gestion de conflits, avec comme postulat que chaque conflit est une occasion d’apprendre pour devenir capable de gérer ses propres relations.

Les adultes

  • la position de l’adulte ne doit pas être supérieure à celle de l’enfant.

Dans la prise de décisions, la résolution des conflits ou des désaccords, une place et une valeur égale sont accordées à la parole et aux sentiments de l’enfant et de l’adulte.

  • cependant, dans les situations où les responsabilités, les devoirs ou les besoins de l’adulte diffèrent, ces différences sont reconnues et assumées.

Les institutions

La démocratie participative, la formulation des problèmes et la recherche de solutions par tous les concernés nous semblent primordiales. Pour qu’elles soient autre chose qu’une façade, il faut avant tout reconnaître leurs limites. En conséquence sur nos séjours, ces limites sont notamment fixées par les lois, les contraintes humaines et matérielles, le temps que le groupe souhaite y consacrer… Ces limites doivent être reconnues et assumées, sans hypocrisie ni idéalisation.